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La cartouche PostGIS spatialise le serveur de bases de données PostgreSQL.
Ce qui permet de l’exploiter comme une base de données SIG.
Les pré-requis
Ce tutoriel admet donc comme pré-requis :
– l’installation préalable de PostgreSQL, mais également …
– de son extension PostGIS.
Suivre le tutoriel pas à pas…
Étape 1 - connexion au serveur PostgreSQL
Se connecter au serveur PostgreSQL au sein duquel on souhaite créer la base données.
Étape 2 - Ajouter une BD
Se placer sur « Base de données » → clic-droit → « Ajouter une base de données… »
Étape 3 - Paramètres de la base de données
Dans la fenêtre « Ajouter une base de données », puis dans l’onglet « Propriété »
« Nom » : saisir le nom que vous souhaitez attribuer à votre base de données.
« Propriétaire » : sélectionner le rôle qui sera propriétaire de votre base de données.
Attention, ce choix aura nécessairement une incidence sur les droits accordés à ce rôle sur la base de données !
« Commentaire » : saisir une description de la base de données.
Étape 4 - Definition de la base de données
Dans l’onglet « Définition »…
« Codage » : sélectionner le codage des données dans la liste de choix.
Le codage correspond à la manière dont sont stockées les données dans les tables et les index. Une fois la base de données créée, il ne sera pas possible de le modifier.
UTF8 est recommandé.
« Modèle » : le choix d’un modèle de base de données vous permet d’importer automatiquement la structure, les paramètres et éléments d’une base de données déjà existante.
Attention !! C’est l’étape qui va permettre d’attribuer à la nouvelle base de données sa dimension géographique !
Lors de l’installation de l’extension PostGIS, une base de données « PostGIS » (et donc spatiale) modèle a été créée. Si vous souhaitez que votre base de données soit spatiale, sélectionnez ce modèle.
Si vous ne souhaitez pas que la base de données soit spatiale, utilisez le modèle de base de données par défaut créé lors de l’installation de PostgreSQL.
« Tablespace » : l’espace de tables est un espace de stockage physique où seront stockées les données. Il peut être défini au niveau du groupe de base de données, de la base de données, des tables, des index, des schémas.
Il permet notamment, si on ne choisit pas le tablespace par défaut :
- de gagner en performance : en stockant des données ou index sur un disque disposant de plus d’espace, ou sur un disque plus performant (SSD), en permettant de dissocier le stockage des tables et des index…
- de créer une architecture dissociant les données et la partie logicielle de PostgreSQL et d’accroître leur disponibilité. En cas de mise à jour de PostgreSQL, les données ne seront pas écrasées.
Chaque architecture étant propre à chaque structure, pour ce tutoriel, nous laisseront le tablespace par défaut.
« Limite de connexion » : nombre de connexions entrantes sur la base de données.
Par défaut, ce nombre est illimité. Il correspond au paramètre « -1 » .
Les paramètres de base et essentiels à la création d’une base de données avecPostgreSQL/PostGIS via pgAdmin sont maintenant saisis.
Ce tutoriel est terminé !!
La base de données « Tutoriel» a été créée et dispose de fonctionnalités spatiales lui permettant d’être exploitée dans un SIG bureautique ou au sein d’applications web cartographiques.
Cette manipulation a été effectuée grâce au SGBD PostgreSQL et à sa cartouche spatiale PostGIS.
Ce tutoriel a été réalisé avec les logiciels PostgreSQL 9.4 et l’extension PostGIS 2.1
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Grâce à ce tutoriel, vous allez apprendre à créer un trigger pour pouvoir enregistrer et suivre les mises à jour effectuées au sein d’une base de données PostgreSQL. Et comme Impuls’Map est dédié aux SIG, nous effectuerons ce tutoriel au sein d’une base de données détenant l’extension spatiale PostGIS et à partir de données à dimension géographique, exploitables dans un SIG.